Habitats naturels et faune

Pourquoi parler de la nature dans un site dédié à l’histoire?

La nature environnante, sa faune et sa flore ont accompagné le développement de la région. Cet environnement fut le témoin de beaucoup de changements depuis l’arrivée des premiers habitants il y a plus d’un siècle.

Le curé Labelle comme plusieurs autres ont été conquis par la beauté des paysages qui caractérisent la région de Mont-Tremblant.

La qualité de l’environnement au lac Mercier constitue une de ses plus grandes richesses et en fait un des joyaux de la région.

Les habitats naturels et la faune du bassin versant du lac Mercier constituent un héritage qu’il faut préserver jalousement.

Les habitats naturels et la faune au lac Mercier


Photos: AGIR pour la Diable (2012)

Vous trouverez de précieux renseignements dans une présentation préparée à l’été 2012 par AGIR pour la Diable, dont l’objectif est de sensibiliser aux différents moyens de préserver les habitats de la faune.

La rive, un habitat faunique à préserver:       

 

Durant l’hiver, l’observation des oiseaux peut vite devenir un passe-temps passionnant.

Si vous décidez d’attirer les oiseaux en leur procurant de la nourriture au début de la saison froide, il est essentiel de persister durant tout l’hiver. Pour ces jolis visiteurs, l’apport constant de nourriture devient une question de survie.

Photos: France Grondin

Photo: Club ornithologique des Hautes-Laurentides

Club Ornithologique des Hautes-Laurentides

Il est fortement déconseillé de nourrir les chevreuils, en été comme en hiver.

En attirant les chevreuils près des résidences, on augmente considérablement le risque que ceux-ci entrent en collision avec les automobiles.

De plus, ils réduisent souvent à néant nos efforts de reboisement des berges et d’aménagements paysagers, car ils sont très friands des nouvelles pousses de jeunes arbustes et d’espèces décoratives.

 

 

 

 

 

La faune est présente tout autour de nous.

Respectons leur habitat.

Vous voulez voir à quoi ressemble une piste de renard ?

Bande riveraine

Le maintien d’une bande riveraine adéquate est un des facteurs qui permet d’améliorer la qualité de l’eau  et les habitats fauniques dans le lac.

C’est grâce aux racines, tiges, branches et troncs des végétaux que l’eau est ralentie avant de pénétrer dans le lac.

La bande riveraine est donc le dernier filtre de l’eau de ruissellement avant que celle-ci n’atteigne le lac. Elle est aussi un rempart contre les vagues  et l’érosion dans la mesure où elle se compose  de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres.

Les bandes riveraines apportent un caractère naturel au plan d’eau, ce qui contribue à la beauté des paysages et donne de la valeur aux propriétés.

Plantation et entretien d’une bande riveraine

Quelques plantes indigènes réussissent particulièrement  bien lors de la renaturalisation des rives.

Ce sont des plantes de choix dans l’aménagement des berges endommagées ; l’aulne, le cornouiller stolonifère, le myrique baumier, la vigne vierge, le saule arbustif et la spirée à larges feuilles.

  • Spirée:

  • Myrique beaumier est aussi appelé « bois-sent-bon », son nom générique signifiant d’ailleurs « parfum »:

Cet arbuste qui atteint 1 mètre de hauteur se propage très facilement (graines), est bien adapté à notre climat, peut tolérer les inondations prolongées et croît dans les milieux pauvres (talus sablonneux) ce qui en fait un arbuste idéal pour les berges à régénérer.

Végétaux recommandés pour la végétalisation des bandes riveraines

Érosion des rives du lac :

Le lac Mercier est vulnérable parce que plus de 50% de son périmètre du lac loge l’ancienne emprise ferroviaire et le parc linéaire.

Il est crucial que la végétation naturelle en bordure de la piste cyclable soit préservée le mieux possible.

Des efforts de reboisement sont entrepris à l’été 2012 afin de contrer l’érosion des berges à plusieurs endroits.

  Principales espèces de plantes aquatiques présentes dans le lac:

Quelques plantes sont envahissantes:
Caractéristiques des plantes envahissantes:
Pourquoi sont-elles envahissantes?

Certaines plantes aquatiques sont considérées comme envahissantes parce qu’elles peuvent se reproduire de plusieurs façons et coloniser rapidement une grande surface.

o  Elles peuvent se reproduire d’une part en formant des graines qui se détachent et génèrent d’autres individus.

o  D’autre part, de nouveaux individus peuvent se développer à partir des racines de la plante (phénomène de drageonnement).

o  De même que chaque fragment de la tige peut se détacher, s’enraciner et générer un autre spécimen (phénomène de bouturage).

  Les 3 espèces suivantes ont été identifiées dans le lac Mercier en août 2008:

  *** Myriophylle à épi   (Myriophyllum Spicatum)

Le myriophylle à épi est une grande plante aquatique submergée qui forme des colonies souvent très denses.

Il se reproduit par dispersion de ses graines, par drageonnement et  par bouturage. Le bouturage est son principal mode de multiplication, ce qui en fait une plante très envahissante.

Le myriophylle à épi s’enracine sur la vase, le sable, le gravier et sur des  débris végétaux, à des profondeurs variant de quelques centimètres à plusieurs mètres d’eau.

    

Photo: laclabelle.org                                 

                   Myriophylle à Épi

Le myriophylle à épi  se caractérise par de longues tiges fines et souples munies de  minuscules feuilles ressemblant à des plumes.

Il pousse jusqu’à  la surface en se ramifiant en plusieurs autres tiges secondaires, formant des amas denses.

Ses petites fleurs, blanches ou rouges, et ses fruits brun foncé forment des épis dressés à l’extérieur de l’eau.

***  Élodée de Nuttallii  ( Elodea Nutallii)

L’élodée de Nuttallii est une plante aquatique submergée mesurant généralement moins d’un mètre. Elle croît en colonies très  denses et étendues.

On la reconnaît par ses nombreuses petites feuilles vert pâle et pointues et une longue queue se terminant de  minuscules fleurs blanchâtres submergées ou qui flottent à la surface de l’eau.

lacssouslasurface.com

Cette plante s’enracine de préférence sur la vase ou le sable dans un à trois mètres d’eau, mais s’adapte aussi à des secteurs plus profonds.

L’élodée se multiplie par drageonnement et par bouturage, représentant ainsi un grand potentiel d’envahissement.

 *** Potamot à larges feuilles  (Potamogedon amplifolius)

                                      

Regional AIS Education Specialist, Golden Sands RC&D Council, Inc., Stevens Point, WI

Le potamot à larges feuilles est l’une des plantes indigènes les plus envahissantes de nos lacs.

Le Potamot  colonise sur les fonds vaseux à une profondeur de deux à quatre mètres. Sa propagation se fait par drageonnement et par bouturage de la tige.

On le reconnaît à ses grandes feuilles submergées rougeâtres et courbées.

Ses feuilles flottantes ovales et ses épis dressés qui tapissent l’eau sont visibles de loin.

 *** Potamot émergé  (Potamogedon epidydrus)

Courtesy of Edward G. Voss. USDA NRCS. 1995. Northeast wetland flora:

Field office guide to plant species. Northeast National Technical Center, Chester