Historique des activités reliées à la santé du lac

De nombreuses démarches ont été entreprises depuis les débuts de l’Association du lac Mercier afin de sauvegarder  la qualité de l’eau  et la santé du lac:

  •  Participation à des organismes voués à la protection des lacs et de l’environnement, dont :

-Programme des lacs (1989-1992) parrainé par le ministère de l’environnement du Québec –non renouvelé depuis 1992

-Membre de la FAPEL ( 1989-2002)  –l’organisme a cessé ses activités depuis),

-Membre du Conseil Régional en Environnement des Laurentides (CRELA) depuis sa fondation en 1995

  • Demande d’étude limnologique à la municipalité (2000)
  • Surveillance des herbiers de myriophylles (depuis 2003)
  • Demandes d’interventions (Ville) visant à limiter la propagation des myriophylles (lavage des bateaux, identification et marquage des herbiers au moyen de bouées) (depuis 2003)
  • Commandes de 3 études du littoral pour évaluer la santé du lac, par la biologiste Louise St-Cyr (2003, 2007 et 2008)
  • Intensification des mesures visant à réduire les apports de phosphore dans le lac, suite à l’apparition des cyanobactéries en 2007

  • Collaboration avec le service de l’environnement de la Ville dans un programme d’évaluation et de suivi du lac Mercier (2004)
  • Participation active au Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs.

                                                                                                       Qu’est-ce que le RSVL

  • Analyse des tributaires pour vérifier la qualité des sources d’eau du lac:

– l’analyse des tributaires du lac Mercier prévue pour 2011, est reportée à une date ultérieure.

  • L’évaluation de la santé du lac, commandée en août 2008, a permis d’identifier plusieurs plantes aquatiques envahissantes (myriophylles, élodées, Potamot). Deux principaux herbiers, composés majoritairement de myriophylles ont été inventoriés :

– Un herbier dense près de l’îlot de roches semi submergées face à la plage publique,

– un autre herbier dense situé dans la partie nord-ouest du lac,

– plusieurs herbiers isolés ont également été identifiés, surtout dans la partie sud du lac

– l’étude rapporte la présence de plantes envahissantes dans six (6) des neuf (9) secteurs échantillonnés.

L’association du lac Mercier s’est engagée depuis le début à défendre plusieurs dossiers dont les enjeux sont toujours d’actualité.Elle est particulièrement active dans les domaines suivants :

  •  Participation au réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL)

Programme en collaboration avec le Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs et avec le soutien financier de la ville de Mont-Tremblant.

  • Programme quinquennal de la ville de Mont-Tremblant pour assurer un suivi de l’état de santé du lac

Un résumé du rapport 2012 de la firme d’experts confirme que la qualité de l’eau du lac Mercier s’est améliorée depuis la dernière étude il y a 5 ans.

En comparaison avec les autres lacs de la Ville, nos résultats nous positionnent parmi les lacs en meilleure santé. Les efforts des résidents, ainsi que les mesures mises en place par la Ville ont certainement contribué à atteindre ces résultats. Voilà une bonne motivation pour les résidents pour continuer leurs efforts !

Le Programme d’évaluation et de surveillance des lacs de Ville de Mont-Tremblant:

  •  Identification des principales espèces de plantes envahissantes présentes dans le lac:

Caractéristiques des plantes envahissantes

Myriophylle à épi :

 Par sa croissance rapide, dès les premiers jours du printemps, le myriophylle à épi crée de l’ombre pour les autres espèces de plantes submergées et limite ainsi leur croissance.

Les herbiers de myriophylle sont reconnus pour atteindre une telle densité qu’ils tendent à déloger toutes les autres espèces.  (Environnement Canada, 2003).

Depuis l’été 2010, l’herbier de myriophylles situé près de l’îlot de roches en face de la plage publique s’est largement étalé vers le sud et  cette nouvelle zone de myriophylles constitue maintenant le premier herbier en importance du lac.

Localisation des herbiers les plus importants à l’aide de bouées :

Le bouturage, principal mode de multiplication du myriophylle à épi, survient de façon naturelle, par l’action des vents et des vagues, mais est grandement accentué par le passage des embarcations.

La circulation de toute embarcation dans des herbiers de myriophylles, spécialement les embarcations avec hélices ou avec des pales, contribue à la dispersion et l’étalement du myriophylle et facilite ainsi sa  prolifération. Il est donc essentiel que tous soient en mesure de repérer les emplacements des herbiers aquatiques, afin d’éviter d’y circuler ou même d’y nager.

L’herbier de myriophylles près de l’ilot de roches face à la plage a été délimité en juillet 2013 par deux bouées, installées par l’Association du lac Mercier. Un autre herbier vers l’est a nécessité la mise en place d’une troisième bouée en août 2013.

À l’été 2016, la situation s’est aggravée et les herbiers de myriophylles se sont étendus et densifiés dans la zone adjacente à la plage municipale, comme on peut le constater sur ces photos prises le 5 septembre 2016.

Été 2017: Myriophylles dans le secteur de la plage municipale. Le champ de myriophylles près de la plage municipale s’est agrandi et celui près de l’ilôt de roches devient de plus en plus dense.

 

Photos prises par Lucie Hétu le 11 septembre 2017.

 
Marais filtrant du Chemin Plouffe
  • Égout pluvial

La Ville a complété à l’été 2012, les travaux de réfection de l’égout pluvial des rues du village et du ruisseau Moore, qui se déverse maintenant dans le marais filtrant du Chemin Plouffe. Des vérifications d’efficacité se font sur une base régulière.

     

À l’été 2017, on constate que le marais filtrant  est maintenant rempli de sédiments provenant des eaux de drainage qui s’y déversent depuis plusieurs années.

Le marais rempli de sédiments ne remplit plus sa fonction de filtration. Les eaux provenant du lac Moore et des égouts pluviaux se déversent donc directement dans le lac Mercier. Le marais est laissé à l’abandon et aucun entretien n’est effectué, la Ville de Mont-Tremblant n’ayant pas attribué de budget d’entretien pour 2017.

L’Association du lac Mercier a obtenu la confirmation que le marais filtrant sera nettoyé et vidé de ses sédiments et matières en suspension et les plantes seront remplacées en juillet 2018.

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