Les pionniers des versants Nord et Est du lac
2 avril 2021* * * * * *
Depuis l’arpentage et la division des cantons dans les comtés de Labelle et Terrebonne dans les années 1871-1883, le petit village de Mont-Tremblant et l’extrémité sud-est du lac Mercier font partie du canton de Grandison (comté de Terrebonne).
Pour ce qui est du “lac Sam” (Mercier) et du “lac au Poisson” (Desmarais), ces lacs sont localisés dans la « Municipalité du canton de Clyde » (La Conception) (comté Labelle).
La municipalité de Mont-Tremblant est créée en avril 1940.
La situation géographique et le développement de l’activité touristique suscitée par le Mont-Tremblant amènent la Municipalité de Mont-Tremblant à intégrer au sein de son territoire, les lots du Canton de Clyde adjacents où sont situés les lacs Mercier et Desmarais. Les lots des rangs D (à l’ouest) et E (à l’est et au nord du lac) du Canton de Clyde font dorénavant partie de la Municipalité de Mont-Tremblant.
La Municipalité du Canton Clyde changea officiellement de nom en 1946 pour « Municipalité de La Conception ».
Voir: « Histoire de La Conception”
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Les lots autour du lac « Sam » ( lac Mercier)
Des habitants installés dans la région obtiennent des « billets de location » ou par l’octroi de « Lettres Patentes» pour des lots qu’ils veulent acquérir autour du lac Mercier et s’engagent à défricher.
L’Honorable Honoré Mercier avait réservé plusieurs lots dans la région afin de permettre l’installation du chemin de fer et le développement du territoire.
En 1892, plusieurs lots avaient d’abord été réservés pour Honoré Mercier, sa famille et quelques fidèles amis, ces lots étant pour la plupart, jugés impropres à la culture. Les lots réservés n’ont donc pas été mis à la disposition des colons.
Le 17 novembre 1896, Virginie St-Denis, veuve de l’Hon. Honoré Mercier décédé 2 ans auparavant, acquiert du gouvernement du Québec suivant un octroi qu’elle s’est vu accorder, plusieurs lots du rang ll dans le Canton de Grandison, ainsi que pour la presque totalité des lots des rangs D et E du canton de Clyde. Elle détient aussi les Lettres patentes pour les lots 46 (Grandison) et 52 (Clyde) où est localisée la voie ferrée.
Dans le secteur du lac Mercier, Virginie St-Denis détient donc les lettres patentes pour :
-les lots 36 (67 acres) et 37 (31 acres), ainsi qu’une partie du lot 35 du 2e rang du canton de Grandison. (village et sud du lac Mercier),
-les lots 1, 2 et 3 du rang D du Canton de Clyde (lots adjacent au canton de Grandison, au sud du lac Mercier)
-les lots 4 à 8 du rang D du Canton de Clyde ( côté ouest du lac Mercier),
– les lots 1 à 8 du rang E du Canton Clyde (côté est et nord du lac Mercier),
– lot 52 du Canton de Clyde et lot 46 du Canton de Grandison: (une bande de terrain longeant le lac, où passe le chemin de fer).
Les Pionniers
des versants nord , nord-ouest et nord-est du lac
Au nord du lac -> Les lots 5 à 8 du rang E du canton de Clyde:
(de 129 à 229 Chemin des Boisés et Impasse-des-perdrix)
En 1892, ces lots du rang E du canton Clyde, soit le côté Est du lac Mercier, avaient d’abord été réservés par Honoré Mercier pour Lucille et Charles Langelier, des amis des Mercier.
Le 11 novembre 1896, Virginie St-Denis acquiert les lettres patentes pour ces lots, puis en novembre 1903, elle vend les lots à Great Northern Lumber Co. et au marchand provincial de bois Salomon Cole. En 1906, les lots sont vendus à A.D.Gall Petroleum & Chemical, en 1910 à la Laurentian Chemical Co., puis en 1932 à la Standard Chemical Company.
Le 17 juin 1940, le plus jeune frère du curé Deslauriers, René Deslauriers, à cette époque vendeur résident de Val-David, achète de Standard Chemical Co., les lots 7, 8 et 9 du rang E du canton de Clyde, soit tout le territoire au nord, nord-ouest du lac adjacent à la voie ferrée du C.P.R (lot 52). «
Dès 1959, René Deslauriers divise les lots acquis en plusieurs parties, et s’en départit graduellement jusque dans les années 70.
Les Desjardins et les Caron
Joseph Desjardins, ayant participé à la construction du tronçon de voie ferrée Labelle-Nominingue à la fin du 19e siècle, avait acquis le 30 décembre 1936 de Montreal and Western Railway Company, une parcelle du lot 52 à la hauteur du lot 7 du rang E.
Il vendra ensuite deux parcelles de ce terrain sur la rive du lac à ses fils, Hervé et Ariste Desjardins. Un autre descendant de Joseph, Marcel Desjardins, viendra s’établir dans le même secteur du lac en 1970.
La rue projetée dans les années 60 pour desservir les terrains du nord-ouest, à la limite des lots des rangs D, se nommera « rue Desjardins ». Depuis les années 1990, elle est pris le nom de « Impasse-des-Perdrix ».
“chemin de l’ Impasse-des-perdrix“
Gérard Caron, Janine Caron, Robert Caron et la fille de Fernand Caron, Micheline Caron Phaneuf, deviendront propriétaires de plusieurs parties de lots dans ce secteur.
Ils sont les descendants de l’artiste peintre Euclide Caron et Catherine Charbonneau, pionniers du canton de Clyde, établis au lac Vézeau.
(voir: Histoire de la famille Caron dans: “à chacun sa petite histoire”)
En septembre 1963 et plus tard en 1987, René Deslauriers vend des parties du lot 8 du rang E adjacentes à la ligne de séparation des rangs D et E, du côté ouest du lac, à un contracteur de Pointe-Claire, Norman Lagendyk . La propriété est restée dans la famille depuis ce temps et c’est maintenant Norma Fuller qui en est propriétaire.
Une autre partie du lot 8 a été vendue par René Deslauriers à Françoise Couillard (Gérard Caron). Ils y construisent une maison qu’ils conservent jusqu’en 1993. La propriété est alors vendue au fils du voisin, Russell Lagendyk
René Deslauriers vend le terrain voisin à l’avocat de Montréal Roger Reinhardt en novembre 1963. Ce dernier revend son terrain à Janine Caron (Patrick Peuvion) en 1972. Janine y fait reconstruire en 1973 une maison ancestrale provenant de Saint-Sauveur.
Lire l’article : Vivre aujourd’hui 10 février 1973
Sa succession a conservé la propriété pendant quelques années après le décès de Janine.
C’est en mai 1986 que le chirurgien orthopédique Dr. Chris Carruthers acquiert la propriété où se trouve toujours la jolie maison ancestrale.
Voir : Maison ancestrale … : “À chacun sa petite histoire“
La propriété voisine maintenant propriété de Toni Newman et Gerald Benard, a changé de main à quelques reprises depuis son acquisition par Maurice Fecteau en 1973. Elle était possédée depuis 1986 par Marielle Léonard et l’avocat Gerald Langlois de la région d’Ottawa.
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“Le Chemin des Boisés »
En septembre 1970, une partie du lot 8 en bordure du lac est acquise par Marcel Desjardins, ingénieur industriel et homme d’affaires de Ste-Thérèse–de-Blainville.
René Deslauriers s’engage alors à construire une rue qui reliera la propriété de Marcel Desjardins au chemin public (chemin du Lac Mercier) avant le 15 avril 1971. René Deslauriers possède alors une carrière sur un des lots à proximité, ce qui facilite grandement la réalisation de ce projet.
Cette nouvelle voie deviendra le « chemin des Boisés ».
Marcel Desjardins et son épouse Madeleine Larose y installent une vaste résidence qui domine la baie de l’extrémité nord-ouest du lac. La propriété demeure dans la famille Desjardins jusqu’en novembre 2008, alors que des résidents d’Ohio, Calista et Ronald Strickmaker en font l’acquisition.
En octobre 1973, René Deslauriers vend la propriété voisine à Albert Phaneuf, un professeur de Montréal, qui construit une maison près d’un tributaire important dont l’eau provient du lac Du Sommet.
Albert Phaneuf, (Simone Robitaille) et leur fils Dr. Claude Phaneuf (Micheline Caron) conservent la propriété jusqu`en mars 1982, alors qu’elle est vendue au voisin Marcel Desjardins. Les deux propriétés sont vendues en 2008 aux Strickmaker.
Une nouvelle maison a remplacé l’ancienne et est maintenant la propriété d’un homme d’affaires Montréalais, Agustino Mazzone.
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René Deslauriers vend un droit de passage à Nicole Morin-Yanow en octobre 1974 afin pour permettre la prolongation du “chemin Des Boisés” à travers les lots 7 et 8 du rang E et le développement des terrains du côté nord-est du lac.
Depuis l’existence de ce chemin, ceux qui possèdent des chalets sur le bord de l’eau peuvent maintenant accéder au chemin en achetant le terrain de l’autre côté de la voie ferré.
Dans ce secteur, les propriétaires actuels des maisons construites entre le chemin et l’ancienne voie ferrée (lot 52) sont les: Séguin, Laganière-Poirier, Dubeau-Labbé, Gendron-Vachon, Guérer-Wilson, Beauchamp-Jolicoeur et Foucault-Giroux.
En 1973, René Deslauriers cède une partie du lot 9A du rang E à sa fille Claire Deslauriers (Yvon Morel), puis lui donne une autre partie du lot 9A adjacente au chemin de fer en 1989. Il donne également une partie du lot 8B du rang E à son autre fille Céline Deslauriers (Richard Moreau) en 1976.
La maison canadienne en pièce sur pièce construite par l’artisan Richard Moreau, est maintenant la résidence de Marie-Claude Gendron et Patrice Vachon.
En 1989, les portions des lots 7 et 8 du rang E plus haut dans la montagne, sont vendues à des promoteurs immobiliers qui développeront le territoire du “chemin Franc-Nord” et vendent les terrains du flanc de la montagne.
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Au nord du lac -> Les lots 5 et 6 du rang E du canton de Clyde:
(de 231 à 277 chemin des Boisés , chemin des Futaies et l’Orée-des-lacs)
Le 13 janvier 1943, le frère ainé de René Deslauriers, le curé Charles-Hector Deslauriers, avait acquis de la Standard Chemical les lots 5 et 6 du rang E du canton de Clyde, soit tout le territoire situé à l’est nord-est du lac Mercier.
Le curé Deslauriers vend le lot 6 du rang E le 19 septembre 1974 à Nicole Morin (Joël Yanow). Un mois plus tard, en novembre 1974, le couple obtient, de René Deslauriers, un droit de passage à travers les lots 7 et 8 du rang E, pour la prolongation du « Chemin des Boisés ».
Le lot 6 est subdivisé en plusieurs parcelles, ce qui donne le coup d’envoi pour le développement du versant nord-est du lac.
Le 15 décembre 1975, un chimiste de Montréal, Edward Sondermeyer, fait l’acquisition d’une partie du lot 6, qu’il revend en novembre 1977 à Yvon Hétu, un directeur des études à la commission scolaire de Montréal. Yvon Hétu achète une autre partie du lot 6 de Nicole Morin et Joël Yanow le 1er juin 1978
Une grande maison canadienne voit le jour. La famille d’Yvon Hétu et Louise Pelletier vient y réside jusqu’en 2018, alors que la maison est vendue à un Américain du New Hampshire, Charles Chokel.
Une partie du lot 6 acquise en novembre 1977 par Yvon Hétu, est vendue en juin 1978 à Marguerite Véronneau, épouse de Robert Caron, de Pierrefonds. Robert est architecte et dessine les plans pour un chalet.
La maison familiale passe aux mains de leur fille France Caron, avocate de Montréal, en juillet 2000. Elle y demeure encore avec son mari, l’avocat André Roy.
( Voir L’histoire de la famille Caron :”À chacun sa petite histoire“)
Une autre maison a été érigée sur le lot 6. Ayant appartenu pendant quelques années à Me. Michel Léonard, les propriétaires actuels sont Serge Massicotte et Gabrielle Wilson.
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Secteur Est du lac
(secteur des chemins des “Futaies” et “Orée-des-lacs”)
Immédiatement après son acquisition en janvier 1943, le curé Charles-Hector Deslauriers, revend le lot 5 à Bertrand Tremblay, administrateur de Montréal.
En 1974, le terrain sera vendu à Zotique Richer puis à Valeria Bucovetsky.
De nouveaux projets voient le jour dans les années 80: Projet Laurensol (lot 4) et projet Molson-Larivière (lot 2 et 3) et de nouveaux chemins sont ouverts: “chemin des Futaies” et “l’Orée-des-lacs », ouvrant la voie au développement des lots 2 à 4 du rang E.
Le chemin des Boisés est prolongé en haut de la montagne et un nouveau lien est créé vers le lac Tremblant-Nord.
Les propriétés riveraines de l’ancienne voie ferrée (lot 52) ont la possibilité, depuis 2014, d’accéder au lac grâce à une entente d’occupation avec la MRC des Laurentides.
lire plus: usages du parc linéaire à travers les ans
Les terrains du lot 4 sont vendus et de nouvelles maisons se sont construites à l’extrémité du chemin des Futaies.
Carole Ann Soucy et Claude Ouimet ainsi que Michel Perras y résident désormais.
Les promoteurs Denyse Molson et Jacques Larivière projettent un plan ambitieux de développement des lots 1 à 3 du rang E sur de ce flanc montagneux du lac Mercier.
Les propriétés du lot 3 du rang E adjacentes à l’ancienne voie ferrée, devenue le parc linéaire le “P’tit-Train-Du-Nord” sont maintenant possédées par: Katryn Sabo-Randall Hofley, Lori Caplan-Philip Rimer et Danièle Bouchard-Alain Serhan.
Les chalets entre la voie ferrée et le lac, sur la rive Nord et est du lac.
(secteur du chemin des Boisés)
-Le 12 novembre 1896, le 25 mars 1897, le 30 octobre 1906 et le 31 décembre 1914, en vertu des lettres patentes qu’elle détient du gouvernement du Québec, Virginie St-Denis, veuve de l’Hon. Honoré Mercier, transfère ses droits de propriété à la Montreal & Western Railway Co., soit toute la partie du terrain sur laquelle est installée la voie ferrée.
Cette bande d’une largeur de 40 pieds de chaque côté du milieu la voie ferrée est l’espace alloué pour le chemin de fer. Les portions excédentaires entre le lac et la voie ferrée non utilisées par la compagnie de chemin de fer, sont dorénavant la propriété de la compagnie et celle-ci dispose du droit de vendre ces portions de terrain.
Le long du lac Mercier, cette bande de terrain dans le canton de Clyde deviendra le lot 52 dans le canton de Clyde.
À partir de 1922, la Montreal & Western Railway Company, propriétaire du lot 52 du rang D et E, se départit graduellement de plusieurs parcelles de terrains qui ne lui sont pas utiles entre la voie ferrée et le lac. C’est alors qu’on voit apparaître de petits chalets construits sur les rives est et nord du lac Mercier.
Des maisons sont construites sur les pointes de terrain qui s’avancent dans le lac. Ces résidences de villégiature sont utilisées durant l’été. Il n’y a pas de route et le transport des matériaux nécessaires à la construction est difficile.
Plusieurs de ces chalets, témoins du passé, ont réussi à conserver leur cachet d’autrefois.
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Les premiers propriétaires sont :
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-Joseph Desjardins, a participé à la construction du tronçon de voie ferrée Labelle-Nominingue à la fin du 19e siècle.
(voir “Un retraité du C.P. …: “à chacun sa petite histoire” )
Peu avant sa retraite, alors résident de Ste-Thérèse, Joseph achète du Montreal & Western Railway Co., le 23 janvier 1937une longue bande de terrain entre la voie ferrée et le lac. Ce terrain faisait partie du lot 7 du rang E du canton de Clyde. Il vendra ensuite deux parcelles de ce terrain à ses fils, Hervé et Ariste Desjardins car le terrain est assez grand pour y construire deux chalets.
Ariste Desjardins, alors contremaître au C.P.R., construit le chalet rouge sur son terrain. Sa fille Lise Desjardins (Gérard Fortier) achètera plus tard la partie de terrain de son oncle Hervé afin d’avoir une plus grande façade sur le lac.
La famille Fortier, descendants d’Ariste Desjardins, a longtemps été propriétaire jusqu’à récemment, alors que Marie-Josée Guérer et Neil Wilson l’ont acquise en 2020.
La propriété voisine achetée et construite en 1937 par Joseph Desjardins, a un nouveau propriétaire depuis juillet 1969 : Come Valiquette. Il y passe tous ses étés jusqu’à son décès en 2003. Son fils Pierre occupera le chalet jusqu’en 2015.
La propriété a changé de propriétaires à quelques reprises et est maintenant la résidence de Julie Hoolahan et Gordon Mann.
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-Un peu plus vers l’est, la portion du lot 52 au niveau du lot 7 du rang E est achetée par Jean-Isabel & Nelson Kelly le 3 mars 1941. Deux chalets y sont construits.
Les Kelly vendent les chalets à Henri Jarry en juin 1960, qui les revendra bientôt à Roger Lyonnais en 1964.
Michel Lemieux est maintenant le propriétaire de l’un d’eux.
Les deux maisons ont été occupées par plusieurs propriétaires depuis. De 1992 à 2000, l’un d’eux fut le Dr. Balfour Mount, ce dévoué urologue qui fut un pionnier des soins palliatifs à Montréal.
La propriété est maintenant possédée par Jean-Philippe Bernard.
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-André-Raymond Garneau, un superviseur de circulation dans l’est de Montréal, achète une pointe du lot 52 au niveau du lot 6 du rang E dans le canton de Clyde, le 30 décembre 1943.
Une jolie petite maison y est bientôt érigée et sera utilisée comme chalet d’été jusqu’au 6 novembre 1972, alors qu’Edward Sondermeyer, un chimiste de Roxboro en devient propriétaire.
C’est en novembre 1979 que Lucie Hétu en fait l’acquisition. On peut encore apprécier aujourd’hui le cachet de la petite maison.
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-Herbert Merrill Farmer, maître dans la construction des ponts et la réparation de locomotives pour le Canadien Pacifique Railway, demeure à Ste-Thérèse.
Le 2 janvier 1934, Herbert M. Farmer achète du Montreal & Western Railway Co., une parcelle de terrain au niveau des lots 4 et 5 du rang E du canton de Clyde.
Il prend sa retraite en 1934 et construit un chalet au lac Mercier sur cette pointe entre le lac et la voie ferrée face au soleil couchant. Il n’en a pas profité longtemps puisqu’il est décédé en 1939. Ses successeurs conserveront la propriété jusqu’en 1987. On nomme souvent cette pointe « la « Pointe à Farmer».
Jusqu’à récemment, les nouveaux propriétaires, Anne-Marie Hétu et Philippe Dusseault utilisaient encore de nos jours la petite maison cachée sous les arbres, chauffée à l’énergie solaire, qu’ils appelaient « Rustique-les-Bains»!
Isabelle Viens et Simon Hétu Reid en sont maintenant propriétaires.