Un village

un village

 Billets de location et Lettres patentes

Les grosses familles au Québec

Les colons pouvaient obtenir des lots par « billets de location » ou par l’octroi de « Lettres Patentes»   du gouvernement du Québec.

Selon la Gazette officielle de Québec publiée le 19 novembre 1892, le commissaire des Terres de la Couronne a concédé plusieurs lots du 2e rang dans le canton de Grandison et des lots des rangs D et E du canton de Clyde à la famille Mercier.

BAnQ-Gazette-officielle-Nov-1892-p.1
BAnQ-Gazette-officielle-Nov-1892-p.2

 

  “Chemin du Lac Tremblant” et “Parc de la Montagne Tremblante”

Le “Chemin du Lac Tremblant” (l’actuel chemin du Village) qui relie la voie ferrée longeant le lac Mercier au lac Tremblant est terminé en septembre 1896. Le nouveau chemin sera prêt pour l’inauguration du “Parc de la Montagne Tremblante” à la mi-septembre.

BAnQ-Le-Nord-St-Jerome-23-septembre-1896

 

Le 12 novembre 1896, Virginie St-Denis, veuve de l’Hon. Honoré Mercier, détient désormais les Lettres Patentes» du gouvernement du Québec obtenues par son mari, pour les lots 34 à 37 du 2e rang dans le canton de Grandison.

En avril 1898, Virginie St-Denis, se départit des lots 34 et 35  du rang ll dans le canton de Grandison, d’une superficie de 200 acres. L’acquéreur est François Sigouin père, cultivateur originaire de Saint-Sauveur-des-Monts et maintenant établi à St-Jovite. La vente s’accompagne d’une promesse d’aider l’acquéreur au besoin.

Le 6 octobre 1899, Virginie St-Denis vend les lots 36 (67 acres) et 37 (31 acres), ainsi qu’une petite partie du lot 35 (4 acres) du rang ll à Edouard-Henri Mercier, officier de douanes de Montréal et frère d’Honoré Mercier.


La source

L’eau provient d’une source qui jaillit sur le flanc nord de la montagne qui longe le “chemin du lac Tremblant” (derrière l’ actuel Hôtel Mont-Tremblant). La source et le système d’aqueduc appartenant à Célestin Bisson depuis 1901.

Le 22 novembre 1901, François Sigouin père, vend à Célestin Bisson, la source d’eau localisée sur le lot 35 du rang ll de  Grandison,  avec droit d’y construire un bassin et un aqueduc d’une longueur d’environ 1000 pieds, pour amener l’eau jusqu’à l’emplacement de Joseph Dufour le lot 36 du rang ll.  Joseph Dufour dispose, dès 1902, d’une source d’approvisionnement en eau nécessaire aux opérations de l’hôtel qu’il s’apprête à construire, “l’Hôtel Mont-Tremblant“.

La source a été vendue à Donalda Renaud en 1923. Huit familles de ce secteur bénéficient du service d’aqueduc en plus de l’hôtel Mont-Tremblant et de l’école située au milieu du village: les Syracuse pour 2 maisons, Labelle, Sigouin, Letendre, Richer, Lavigne et Poissant. Les familles profitent de ce service d’eau moyennant une contribution annuelle (variant de $6. à $30. en 1941).

Victorine Hamel, propriétaire de l’Hôtel Mont-Tremblant, vendra la source d’eau et les installations d’aqueduc en même temps que l’hôtel et les autres propriétés qu’elle possède en mai 1941.


L’industrie forestière

En 1901, Edouard-Henri Mercier loue une partie des lots 35 et 36 du 2e rang de Grandison à la compagnie forestière Great Northern Lumber où elle a ses installations le long du “Chemin du Lac Tremblant

En 1902, François Sigouin père et Alphonse Gauthier vendent à la compagnie  forestière et le marchand de bois Salomon Cole, une grande portion de ce territoire sur tout le plateau entre le “lac Brochet (actuel lac Moore) et le “lac Mercier”, et du ruisseau qui longe le plateau jusqu’au pied de la montagne (Mont-Plaisant).

Plusieurs bâtiments y sont érigés, dont un magasin général, un moulin à scie et des installations pour transformer le bois, en plus d’une immense cour à bois. On y construira bientôt un hôtel pour les employés de la compagnie, le « Chalet du lac ».

En 1906, ce territoire sera vendu à la  A.D. Gall Petroleum & Chemical Co.

L’ industrie du bois dans le village de Mont-Tremblant

La A.D. Gall Petroleum & Chemical et leur négociant Salomon Cole a  également  acquis des droits de coupe de bois sur les lots 5 à 12 du rang E du canton de Clyde au nord et est du lac en plus de détenir des droits de coupe sur les lots 8 et 9 du rang D du canton Clyde, du côté ouest du lac et autour du lac du sommet, dont Marie Giroux, veuve d’Alphonse D. Dury, détenait les lettres patentes.


La gare du Lac Mercier et le “Train du Nord”

Après le décès d’Honoré Mercier en 1894, c’est Virginie St-Denis, sa veuve, qui détient les lettres patentes du gouvernement pour les lots 34 à 37 du rang ll dans le comté de Grandison, (village de Mont-Tremblant) et une partie des lots ceinturant le lac Mercier dans le canton de Clyde.

Les parties de lots expropriés pour l’implantation de la voie ferrée portent les numéros 46 (dans Grandison) et 52 (dans Clyde).

Le 31 décembre 1914, Virginie St-Denis vendra le Lot 46 dans le canton de Grandison au Canadian Pacific Railway, où la voie ferrée a été installée une vingtaine d’années plus tôt. Quant au Lot 52 au niveau rangs D et E du canton de Clyde, il sera été vendu en 1896,1897,1906 et en 1914, à la Montreal & Western Railway Co.

En 1894, l’installation de la voie ferrée est complétée dans le secteur du lac Mercier et le premier train y passe en direction de La Conception et la station de la Chute aux Iroquois (Labelle).Cependant ce n’est qu’à l’automne 1904 que le Canadien Pacifique érige une première gare.

Au lac Mercier, l’inauguration de la gare permet dorénavant au « Train du Nord » d’arrêter dans le petit village, ce qui donne un nouvel essor au développement de la région.

BAnQ-La Patrie 5 août 1905- Gare lac Mercier
Coll. Jacques Poissant
Collection Jacques Poissant

Dans le petit hameau du lac Mercier, le nombre de familles a beaucoup augmenté depuis l’implantation de l’industrie et l’arrivée du train et la construction de la gare.

Coll. Vicki-Benoit-la-gare-au-debut-du-siecle

L’histoire du “Train du Nord”


Les pionniers du village

En 1904-1905, François Sigouin père, propriétaire du lot 35 du 2e rang dans Grandison, le long du ruisseau et du “chemin du lac Tremblant, entre le lac Mercier et le « lac Brochet » (lac Moore), vend des parties de lots avec la condition que les acquéreurs y érigent une maison habitable.

François Sigouin, père de 10 enfants, avait occupé ce lot depuis la fin des années 1880. Il y avait construit une maison, une grange et une étable et défriché 35 arpents pour la culture. Il a finalement été en mesure d’acquérir le lot dès que celui-ci été mis en vente.

Ces nouveaux habitants sont les pionniers du village de Mont-Tremblant. Ils proviennent des régions de Saint-Sauveur, Saint-Jérôme, Sainte-Thérèse et Sainte-Agathe et font l’acquisition de ces lopins de terre, bien décidés à s’installer dans une région pleine de promesses.

Ces pionniers sont: Joseph Cyr, Alphonse Gauthier,  Jules Lachapelle,  Joseph Dufour, qui construira l’hôtel Mont-Tremblant, puis Wilfrid Guay (et Donalda Renaud) qui en deviendront propriétaires,  le menuisier Octave Émond,  le bucheron Calixte Ladouceur,  le contre-maître Zéphirin Meilleur (et Victorine Hamel),  les journaliers Olivier Ladouceur et Ovide Barnes , le cultivateur Célestin Bisson et le charpentier  Zéphirin Bisson,  le maître de pension Joseph Meilleur et Jean-Romain Lavigne, qui ouvre bientôt un magasin général à côté du boulanger Jules Boivin. Celle-ci est remplacée en 1925 par la boucherie d’Adélard Richer.

On se souviendra également d’Eugène Dicaire,  Charles Whittey,  le chef de gare Adélard Matte,  Azarius Lauzon,  Arthur Robert,  Damien Poissant (et Irène Bréard) qui s’établissent juste derrière l’hôtel de Joseph Dufour,  Zéphirin Vanchesteing (Virginie Sénécal) qui installeront l’électricité dans le village, et plusieurs autres par la suite.

Les pionniers de Mont-Tremblant

Presque toutes les parties du lot 35 du 2e rang de Grandison, ont été vendues par François Sigouin à des pionniers qui se sont établis le long du « Chemin du lac Tremblant ». Les parties de lots du côté nord de ce chemin étaient plus propice à l’installation d’habitations, c’est là que plusieurs maisons et commerces ont été construits, dont certains ont subsisté jusqu’à maintenant.

Y. Richer maison sur le “Chemin du lac Tremblant

Les Vanchesteing opèrent une petite centrale électrique à partir de 1912 et installent graduellement l’électricité vers le village. En 1931, Virginie Sénécal, veuve de Joseph Vanchesteing, vend les installations à la Gatineau Power Co., qui assurera désormais un réseau électrique fiable dans le village.

Depuis le début du siècle, l’eau courante est fournie aux habitants de cette partie du village et de la petite école au milieu du village.

Pendant plusieurs années par la suite, l’eau du village sera puisée dans le lac Moore. Les installations de pompage seront localisées dans un garage municipal à l’embouchure du lac Moore (l’actuel parc Daniel-Lauzon) pour alimenter les familles du village.

Coll. Marc Calvé -Lac Mercier 1930.
Collection Jacques Poissant

 


La “Mission de Mont-Tremblant”

La “mission de Mont-Tremblant” est desservie par le curé Ouimet, qui vient y faire une visite dominicale jusqu’à son décès en 1918. Son territoire comprend une partie du canton de Grandison. Le village est situé sur le parcours du chemin de fer. Cette mission a d’abord porté le nom de «Mont-Tremblant», à cause du voisinage de la “Montagne tremblante”.

La “mission de Mont-Tremblant” dessert tout le 2e rang du canton de Grandison (dans le comté de Terrebonne), c’est-à-dire le village, mais aussi les fidèles qui se sont établis dans le rang D du canton de Clyde, (mission de La Conception), soit tous les fidèles installés au lac Mercier.

En juillet 1920, Zéphirin Bisson fils, charpentier-menuisier de St-Jovite vend au curé Joseph-Eugène Limoges, le terrain qu’il avait acquis de François Sigouin père en octobre 1912.

Le terrain doit servir à des fins se rapportant au culte catholique et est réservé à la construction d’une chapelle ou d’une église.

La mission est confiée au curé Limoges. En 1922, Joseph-Eugène Limoges est nommé évêque de Mont-Laurier.

En 1928, Mgr Limoges promet de nommer un curé résident à la mission du lac Mercier au printemps suivant et d’y faire construire une église et un presbytère.

Un curé résident, Charles Hector Deslauriers

La mission de Mont-Tremblant est prise en charge par l’abbé Charles-Hector Deslauriers en 1929. La paroisse de « Sacré-Cœur-de-Jésus » est née.

À l’été 1929, il entreprend de bâtir une église pour remplacer la petite chapelle.

Collection Yves Richer 1929.

En 1929, des menuisiers et artisans locaux dont Euclide Dubois, participent à la construction de la nouvelle église sur le promontoire à côté de la petite chapelle face au lac.

Euclide Dubois dont les parents proviennent de la région de Ste-Thérèse, avait acquis plusieurs lots dans la région entre le lac Ouimet et le lac Mercier. Menuisier et entrepreneur,il a érigé l’auberge Villa Bellevue au lac Ouimet. Il exploitait également un moulin à scie sur un des lots près du chemin qui mène au village.

C’est en décembre1929 que l’Église du lac Mercier est complétée.

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BAnQ-L’église du lac Mercier

Le curé Deslauriers a vite compris que le tourisme serait crucial pour le développement de la région. Il s’est beaucoup dévoué pour encourager ses paroissiens à la pratique des sports et également à embellir leur environnement.

S’inquiétant de la perte des forêts à cause de la coupe intensive du bois par les compagnies forestières, il a initié un programme de reboisement dans la région. Il avait une grande passion pour l’horticulture et reconnaissant l’importance de conserver la nature.

BAnQ-cure-Deslauriers-dans-sa-serre

Les oubliés: Charles-Hector Deslauriers

Le Curé Deslauriers   un sauveur pour Mont-Tremblant

Charles-Hector Deslauriers et Mary Ryan avec de jeunes skieu

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L’hôtel « Chalet du lac » est vendu au curé Charles-H. Deslauriers en 1939. Le bâtiment à vocation touristique, servira de lieu de rassemblement pour les activités organisée par le curé Deslauriers.

BAnQ-Chalet du lac-1932

C’est le début de la Deuxième Guerre Mondiale 1939-1945.

En 1940, le curé Charles-Hector Deslauriers organise une pétition auprès de la population qui compte alors environ 600 âmes et réclame de Québec, que le petit hameau du lac Mercier  soit séparé de la « municipalité des Cantons de Salaberry et de Grandison » (qui deviendra la municipalité de Saint-Jovite).


Création de la Municipalité de Mont-Tremblant

Une loi est passée en avril 1940, créant la « Municipalité de Mont-Tremblant ».

Collection Pierre McCabe

L’école du village

Les bâtiments et le moulin à scie désuets de la Standard Chemical Co. sont abandonnés. La vente de nombreuses parcelles de terrain dont la compagnie est encore propriétaire se poursuit jusqu’en 1942. L’embranchement de la voie ferrée est démantelé pour faire place à la “rue Du Couvent.

Le village reprend ses droits et de nouveaux propriétaires s’établissent sur ce plateau entre le ruisseau Moore et la montagne (Mont Plaisant) et les lacs Mercier et Moore, le secteur de la “rue Du Couvent. Une école est bâtie dans ce nouveau secteur du village et les Soeurs de Sainte-Croix y emménagent en 1948.

BAnQ-maquette Couvent 1947
BAnQ-Couvent-annees-50.

On se souvient qu’au Québec, ce n’est qu’en 1943 que le gouvernement a voté une loi rendant lécole obligatoire jusqu’à l’âge de 14 ans, puis en 1964, jusqu’à l’âge de 15 ans.

L’éducation dans le village

Décès du curé fondateur, Charles-Hector Deslauriers

Après 50 ans de dévouement pour la municipalité de Mont-Tremblant, il décède le 23 avril 1979.


Un ruisseau entre les deux lacs

Entre le plateau où la compagnie forestière avait ses installations et le « chemin du lac Tremblant », coulait le ruisseau de décharge du « lac Moore” qui se déversait dans le “lac Mercier”. Au milieu de son parcours, le ruisseau s’élargissait et formait un étang marécageux.

Le développement du village et de l’amélioration du chemin du village, ont fait disparaitre l’étang boueux et le ruisseau a été confiné au pied du plateau industriel.

Coll. Yves Richer “Lac à Ti-Paul” (ref. Paul Letendre)
Coll. Stéphane Martin- ruisseau au centre du village

 

Ce n’est que dans les années 80 que la municipalité a dérivé le ruisseau vers une canalisation souterraine, créant ainsi un parc longeant le plateau de la rue du Couvent. L’ancien site du ruisseau est devenu une piste multifonctionnelle et un parc: le « parc du Curé Deslauriers ».


Le lac Mercier dans le Canton de Clyde

Depuis l’arpentage et la division des cantons dans les comtés de Labelle (canton de Clyde) et  de Terrebonne (canton de Grandison) dans les années 1871-1883, le petit village de Mont-Tremblant et  l’extrémité sud-est du lac Mercier font partie du canton de Grandison dans le comté de Terrebonne.

Pour ce qui est du lac Mercier et du lac Desmarais, ils  sont localisés dans la « Municipalité de Clyde » (La Conception) dans le canton de Clyde.

En 1940, la situation géographique et le développement de l’activité touristique suscitée par le Mont-Tremblant amènent la Municipalité de Mont-Tremblant à intégrer le lac Mercier et le lac Desmarais au sein de sa municipalité. Les lots des rangs D (à l’ouest) et E (à l’est et au nord du lac) du Canton de Clyde font dorénavant partie de la “Municipalité de Mont-Tremblant”.

La Municipalité du Canton Clyde changea officiellement de nom en 1946 pour  « Municipalité de La Conception ».

 

publié dans sa rubrique « Politique familiale », Municipalité La Conception


Contexte mondial

La première moitié du XXe  siècle fut marquée par plusieurs événements qui ont influencé le développement de notre région et, à bien des égards, une remise en question de la façon de vivre des gens.

-la Grande Guerre de 1914-1918, avec ses 22 millions de morts

-la pandémie mondiale de « grippe espagnole » de 1918, qui tue 50 millions de personnes

-Les années 1920 marquées par l’américanisation du mode de vie et de la culture et  l’émancipation des mœurs durant cette décennie qu’on a baptisée « les années folles »,

-l’influence de la prohibition,   Histoire du Québec La Prohibition

la « Grande Dépression », cette crise économique des années 1930, qui commence avec l’effondrement de la bourse de New-York, provoquant inflation, chômage, misère  et famine

-la Deuxième guerre mondiale de 1939 à 1945 avec ses 60 millions de morts

-sans oublier les importantes inventions, dont l’avion, l‘automobile. l’automatisation dans plusieurs domaines…..et bien sûr la création de la “chaise Adirondack” !…


Le début de l’ère touristique

Dans les années 1930-1940, l’industrie touristique prend de l’ampleur. À cette époque, l’industrie touristique découvre les « Pays d’en Haut » et la clientèle des milieux bourgeois anglophone et francophone devient plus importante dans la région.

Vers 1940-1950. Coll. Nicole Roch

  le développement touristique de la région

Vers 1940-1950. Coll. Nicole Roch

 

Vers 1940-1950. Coll. Nicole Roch

 

Collection Pierre McCabe
Station Mont-Tremblant et train de passagers

L’hôtel « Chalet du lac », vendu au curé Charles-H. Deslauriers en 1939, est un bâtiment à vocation touristique et sert de lieu de rassemblement pour les activités organisée par le curé Deslauriers.

BAnQ-Auberge du curé 1943

Pendant plusieurs années, on connaîtra l’hôtel sous le nom de “Auberge du curé”.


Les hôtels du lac Mercier :

Le lac Mercier attire les vacanciers, enchantés par la beauté du paysage, l’air pur, la pêche, la chasse et les activités nombreuses. Certains viennent dans la région simplement pour jouir du grand air, pour faire des balades en chaloupe sur le lac, ou pour profiter des plaisirs de la vie à l’hôtel. Les sports en plein air se répandent de plus en plus.

Devenue une destination touristique fréquentée par les mieux nantis, c’est la popularité du ski alpin qui attire les touristes  depuis les années 30-40.

À quelques heures de train de Montréal, tous ces plaisirs sont dorénavant accessibles. De plus, l’amélioration des routes et la démocratisation de l’automobile amène le tourisme de masse dans la région.

L’Hôtel Mont-Tremblant

 

Le Chalet du Lac

 

Manoir Lac Mercier

 

Hôtel Pointe du Rocher

 

Le  “Shadynook Inn”
 Le Windermere
L’Hôtel Chez-Soi

Progression du développement autour du lac.

Ce n’est qu’en 1940 que le petit village du lac Mercier est devenu la municipalité de Mont-TremblantC’est aussi en 1940 que le lac Mercier a été intégré au territoire de la municipalité de Mont-Tremblant. Les lacs Mercier et Desmarais faisaient auparavant partie de la municipalité de Clyde ( La Conception).

Collection SOPABIC

La partie nord du lac Mercier était encore inhabitée jusque dans les années 1970, sauf pour quelques petits chalets construits à partir des années 30 en bordure de la voie ferrée. Ils n’étaient occupés que durant la saison estivale car il n’y avait pas encore de chemin pour y accéder.

Le « chemin des Boisés » a été développé à partir de l’année 1975. Ce sont Nicole Morin et Joël Yanow qui ont été les pionniers du développement de ce secteur du lac.

Plusieurs développements résidentiels sont apparus autour du lac depuis les années 90: “le Domaine du Lac Mercier” sur la rive nord, le “Cap Tremblant” sur la rive sud en haut du village,  “l’ Orée des Lacs” sur la rive est et enfin le “Domaine Privilège” sur le flanc ouest du lac.

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