Hôtel Windermere

 

Les lots 1, 2 et 3 du rang D, canton de Clyde, soit tout le secteur au sud du lac Mercier des deux côtés du lac,  ont été attribués à l’Hon. Honoré Mercier en 1892. Les lots ont par la suite été acquis par Bénoni St-Jean, un menuisier et cultivateur du canton Clyde. Le 18 juillet 1902, il vend ces trois lots à Jérémie Bonnier dit Laplante, un cultivateur du même endroit.

BAnQ-rang D, E canton Clyde 1889

 

Le 4 août 1903, Jérémie Bonnier vend toute la partie ouest des lots 1, 2 et 3 à Joseph Robert, un cultivateur de St-Jovite.

Les lots sont défrichés et cultivés, puis subdivisés. Le chemin qui traverse les lots mènant vers Labelle est relocalisé plus à l’ouest.

L’hôtelier Joseph Greenough achète le lot 2-20 du rang D dans le canton de Clyde le 26 juin 1933 et y érige un hôtel: le « Windermere« .

BAnQ-La-Patrie 7 juil 1932

 

 L’hôtel qui contenait une vingtaine de chambres, a été détruit par un incendie en 1936.

BAnQ-La Patrie 12 mai 1936-incendie Windermere

 

L’immeuble est reconstruit.

Joseph Greenough et ses descendants exploitent l’hôtel jusqu’au 9 avril 1946. L’immeuble est alors vendu  à l’hôtelier Armand Bastien.

On surnomme l’hôtel le « Honeymoon Lodge« . Les touristes sont nombreux en cette période d’après-guerre et les clients y apprécient beaucoup leur séjour.

BAnQ-La-Presse-18-aout-1951

 

« L’hôtel Windermere», sous la direction d’Armand Bastien, aura attiré les vacanciers pendant une vingtaine d’années.  

Photostream Armand Bastien

Armand Bastien décide de se départir de l’hôtel et c’est en juillet 1967 qu’il il vend à Albert Deslauriers. Celui-ci ne le conserve que très peu de temps. Ce sera Monique Cousineau (Me Guy Rouleau) qui en prendra possession en octobre 1968. L’hôtel cesse d’exister et l’emplacement change de mains à quelques reprises avant de devenir une maison privée.

Depuis 1979, elle était occupée par Marie-Andrée Lefebvre et François Vachon, puis récemment acquise en 2023 par Linda Ward et John O’Brien.

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